Thouaré, ça sonne un peu comme Touareg...

C'est une forme de voyage sous doûte enrichissante que de partir loin à la rencontre de ces peuplades nomades, pour « vivre » avec elles des moments forts, intenses, simples et essentiels, le partage, la solidarité... en trois mots pour « réapprendre à vivre »... Il y a sept ans, les caravanes que nous avions cotoyées, n'étaient pas composées de chameaux... Elles avaient des roues, comme notre petite roulotte avec laquelle nous voyagions alors. C'était sur une île de la Loire que nous nous étions rencontrés, avions été invités à manger, parler, apprendre : l'osier et quelques mots de rom (une personne avait participé à la traduction de l'excellent film de Tony Gatlif « Gadjo Dilo »). Ce fût donc émouvant que de repasser à Thouaré... sur le campement du bord de route (aire d'accueil) les échanges ont été plus furtifs à cause de la circulation. Et puis nous sommes arrêtés une nuit pour referrer Joko le lendemain. Juste à côté, une réunion d'élus se tient au matin. Lorsqu'ils eurent fini, deux d'entre eux vinrent discuter et ce fût plaisant d'échanger sur les préceptes pédagogiques de l'éducation à l'environnement – peut-être une intervention verra-t-elle le jour ? -. Une troisième personne s'approcha pour nous mettre en garde, une fourgonette blanche était passée et que ça oui ils avaient pris le temps de lorgner.... Il faut faire attention, les cuirs et ces choses là ça les attirent ! Ah! les voleurs de poules... pour la petite histoire celles qui voyagent avec nous (de poules) sont issues de la lignée de petits poussins offerts, pour le coup, par « des donneurs de poules » du pont de Thouaré...